Le variant sud-africain B.1.1.529 qui fait peur à toute l’Europe détecté en Belgique
Le variant du Covid-19 B.1.1.529 découvert pour la première fois en Afrique du Sud a été détecté en Belgique. Ce variant très transmissible et aux mutations importantes échappent à l’immunité proposé par les anticorps des vaccins actuels.
Le premier cas du variant B.1.1.529 en Europe a été détecté en Belgique
A peine les mesures prises en Belgique concernant la situation actuelle alarmante, voici une seconde mauvaise nouvelle, encore plus préoccupante: un cas positif au variant sud-africain B.1.1529 a été détecté pour la première fois le 26/11/2021. C’est une patiente de retour d’Egypte après avoir transité par la Turquie qui serait le premier cas sur notre plat-pays, mais surtout le premier cas en Europe.
Ce variant, également appelé « Nu » pour la 13ème lettre de l’alphabet grec fait paniquer toute l’Europe mais également le monde entier car il a comme particularité d’avoir des mutations multiples et importantes, augmentant sa contagiosité et sa robustesse contre les vaccins actuels.
Pour faire simple, les différentes mutations de la protéine Spike sur laquelle se base plusieurs vaccins (dont celui de Pfizer) a tellement muté que les vaccins actuels semblent ne pouvoir rien faire pour immuniser les cas positifs. Outre une contagiosité accrue, c’est surtout une immunité inexistante qui permet à ce virus de s’implanter plus facilement.
Comme l’affiche ce graphique du Gisaid, le variant B.1.1.529 est ultra-contagieux: il ne lui a fallu qu’une vingtaine de jours pour avoir un taux de propagation de 90% en Afrique du Sud. A titre comparatif, le variant Delta a nécessité près de 100 jours pour atteindre le même taux.
Que sait-t-on du variant « Nu » ?
Pour l’heure, les informations scientifiques sont encore très limitées. Toutefois les caractéristiques génétiques du variant B.1.1.529 inquiètent les virologues : il possède un nombre de mutations inhabituellement élevé, dont une trentaine dans la protéine spike, la clé d’entrée du virus dans l’organisme.
« Si on se base sur la génétique, en effet c’est quelque chose de très particulier qui peut être inquiétant », a confirmé à l’Agence France Presse (AFP) Vincent Enouf, du Centre national de référence des virus respiratoires de l’Institut Pasteur à Paris.
Cependant, il est prématuré de tirer des conclusions sur l’impact des mutations sur le comportement de ce nouveau variant d’une part, et sur la sévérité des symptômes qu’il provoque d’autre part.
Des restrictions prévues pour limiter les voyages en Afrique
Plusieurs pays européens, dont la Belgique et la France, ont annoncé la suspension des vols en provenance de différents États africains, en raison de la découverte en Afrique du Sud de ce nouveau variant.