Eric Zemmour sur le cas de Nahel : « Nous sommes dans les prodromes d’une guerre civile »
Dans le sillage des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre, la France semble être sur le bord d’un gouffre. Eric Zemmour, le chef du parti Reconquête, avertit que le pays est à l’aube d’une « guerre civile, ethnique, raciale ».
La position de Zemmour
Invité sur Europe 1, Zemmour a déclaré : « C’est une guerre ethnique, une guerre raciale, on voit bien les forces en présence. Je pense qu’il faut quelqu’un de déterminé et de ferme ».
Il est allé plus loin en critiquant la réaction du Président Emmanuel Macron à la mort de Nahel, la qualifiant d' »inexplicable » et « inexcusable », en ajoutant que « la justice n’avait pas encore tranché ». Selon Zemmour, Macron s’est « couché ».
Les mesures fortes proposées par Zemmour
Zemmour a clairement indiqué les mesures qu’il aurait mises en place s’il était au pouvoir. « Si j’avais été au pouvoir, j’aurais d’abord arrêté l’immigration. J’aurais arrêté les flux, j’aurais supprimé le droit du sol, j’aurais arrêté le regroupement familial, j’aurais limité les étudiants à presque rien, j’aurais renvoyé les délinquants, les criminels en fin de peine, les chômeurs de plus de six mois », a-t-il déclaré. Selon lui, toutes ces mesures qu’il a proposées lors de l’élection présidentielle sont nécessaires pour ramener l’ordre et la paix en France.
Un avenir incertain
Alors que le pays connaît une troisième nuit consécutive d’émeutes et que plus de 600 personnes ont été arrêtées, l’horizon des prochains jours reste incertain. Selon Zemmour, « nous sommes dans les prodromes d’une guerre civile ». Paris et sa banlieue, comme d’autres villes de France, ont été secouées pendant trois nuits consécutives, après la mort de Nahel à Nanterre. Des pillages, des incendies, des feux d’artifice à mortier… la situation semble bien plus grave qu’en 2005.
La France est-elle vraiment au bord d’une guerre civile ? Seul le temps nous le dira. Mais une chose est certaine, le discours de Zemmour a donné une nouvelle dimension à la crise en cours.