Le journaliste a été violemment insulté dans la rue alors qu’il rentrait chez lui après avoir fait des courses. L’agresseur a filmé et partagé la scène sur les réseaux sociaux.
Alors qu’il marchait dans les rues de Paris, les mains chargées de sacs de courses, Éric Zemmour a été pris à partie jeudi 30 avril par un passant qui a filmé la scène avant de la partager sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées par le jeune homme ne peuvent décemment pas être retranscrites, l’individu poursuivant le polémiste qui n’a pipé mot. Sous la pluie, Éric Zemmour a continué son chemin.
Le passant a ensuite pris une vidéo, visage découvert du masque qu’il portait, s’enorgueillissant de son action et assurant avoir craché sur le journaliste, relaie Le Figaro. Plusieurs réactions ont suivi sur les réseaux sociaux, notamment celle de la Licra sur Twitter. « Éric Zemmour est un adversaire, nous combattons ses idées. Mais nous lui exprimons aujourd’hui notre soutien total face à la chasse à l’homme et aux crachats dont il a été victime. Jamais la violence ne doit l’emporter ou être justifiée. Jamais », peut-on lire.
Caroline Fourest, farouche opposante d’Éric Zemmour, a elle aussi fustigé l’acte de l’agresseur, de même que Raphaël Enthoven. « Cette scène est immonde. Aucun homme ne mérite d’être insulté comme ça. Soutien total à Eric Zemmour. Quant au cracheur, il se crache dessus, et c’est sa mère, pute ou pas, qui doit avoir honte de lui », a indiqué le philosophe relayé par Le Figaro.
Du côté des politiciens, Éric Ciotti a publié la vidéo de la scène avec un commentaire. « Tout mon soutien à Éric Zemmour agressé en pleine rue par une racaille qui l’a insulté et lui a craché dessus alors qu’il faisait ses courses. Il n’y aura naturellement pas de suite. Imaginons la situation inverse », a posté le président de Conseil départemental des Alpes-Maritimes.
Dans une deuxième vidéo, le jeune homme a tenu à répondre aux commentaires : « C’est impossible de parler avec lui, il est super fort, à part l’insulter sa mère vous voulez faire quoi ? », a-t-il justifié.
