Les clubs de Ligue 1 éprouvent les pires difficultés sur le plan économique suite à la pandémie de coronavirus. Avec l’interruption des compétitions, ces derniers se retrouvent dans le rouge financièrement. A l’OM, Jacques-Henri Eyraud tente de trouver une solution pour redresser la barre. Mais ses joueurs ne se montreraient pas très coopératifs.
La pandémie de coronavirus qui frappe le monde entier provoque des dommages collatéraux dans le microcosme du football. En effet, les clubs doivent appréhender au mieux les conséquences économiques de cette crise sanitaire inédite. L’interruption des compétitions plombe les finances des acteurs du ballon rond. En Ligue 1, les mesures liées au chômage partiel ne suffisent pas pour enrailler cette crise économique. Au bord du précipice, les présidents de clubs s’activent en coulisses pour trouver des solutions salvatrices.
Si l’accord négocié avec l’UNFP constituait une première base de travail, celui-ci ne s’avère pas suffisant pour soulager les finances des pensionnaires du championnat de France. Pour rappel, cet accord reposait sur une baisse provisoire des revenus des joueurs jusqu’à 50% pour les plus gros salaires. L’intégralité des sommes non perçues pendant la suspension de la Ligue 1 devait leur être versée en fin de saison. Mais voilà, certains présidents de clubs exigent des gestes beaucoup plus conséquents des joueurs sur le plan salarial.
Payet, Mandanda et Thauvin mènent la fronde du vestiaire
C’est notamment le cas à l’Olympique de Marseille, où depuis plusieurs jours, Jacques-Henri Eyraud réclame des efforts supplémentaires à l’ensemble de l’effectif professionnel. Ce dernier se heurterait cependant à un mur pour l’instant… Selon les informations de l’Equipe, l’homme fort du club phocéen souhaiterait ainsi que ses ouailles tirent un trait sur la partie des salaires qui doit être touchée à l’issue de la saison. Conscient que la bonne santé financière de l’OM passe par un comportement responsable de tous les acteurs, le président Eyraud songerait également à retoquer les salaires des plus gros émoluments du groupe sur les derniers mois de leur contrat. Il n’en fallait pas plus pour provoquer le courroux de certains joueurs marseillais révèle ainsi le quotidien sportif.
Dans un groupe WhatsApp, les joueurs échangent beaucoup sur les requêtes proposées par la direction. Et celles-ci ne feraient pas l’unanimité au sein de l’effectif phocéen. Une fronde menée par trois cadres du vestiaire : Dimitri Payet, Steve Mandanda et Florian Thauvin ! Ces derniers se trouveraient parmi les joueurs jugés les plus récalcitrants aux demandes de leur président. Pire, les conseils d’avocats auraient été sollicités sur le deuxième souhait de Jacques-Henri Eyraud. Certains joueurs pourraient brandir ainsi une menace : une rupture unilatérale du contrat de travail. En clair, ces derniers se retrouveraient libres comme l’air… Les négociations entre les joueurs olympiens et leur direction s’annoncent bouillantes…