Suite à l’aggression russe de l’Ukraine, la UEFA a décidé de priver la ville de St-Petersbourg de la finale de Ligue des Champions, et de la proposer par le biais de Aleksander Ceferin à Emmanuel Macron qui a accepté que celle-ci se déroule au Stade de France.
Initialement prévue pour le 28 mai au Gazprom Arena de Saint-Petersbourg, l’UEFA a décidé qu’il était innaceptable que la finale de la Champions League se joue dans la ville d’origine de Vladimir Poutine, président russe qui a récemment décidé d’envahir l’Ukraine.
L’UEFA a ainsi négociée en toute discretion avec Emmanuel Macron afin que la finale se joue au Stade de France, théâtre habitué à accueillir des évènements de grande ampleur comme la finale de l’Euro 2016, ou la finale de C1 en 2006 (Arsenal vs FC Barcelone). Le fait que le président français se soit opposé au projet de Super League très tôt a également joué en la faveur de la France.
Pas de match d’équipes russes en Russie, et plus de matchs en Ukraine
Le comité exécutif de l’UEFA a également décidé que les équipes russes (clubs ainsi que sélection nationale) n’auraient plus le droit de jouer en Russie, et que ceux-ci devront désormais organiser leurs rencontres sur des terrains neutres.
Même son de cloche pour les équipes ukrainiennes pour des raisons évidentes de sécurité.
Bientôt une réponse au sponsor Gazprom
L’UEFA n’a pas encore décidé de ce que l’association allait faire avec l’un de ses sponsors majeurs: Gazprom. Le géant groupe énergétique qui pèse pour plus de 40 millions d’euros annuel dans les finances de l’UEFA et qui a récemment renouvelé son partenariat (mai 2021) pour les deux prochaines compétitions internationales risque d’être une épine difficile à traiter par l’association.
Sachant qu’il ne s’agit pas seulement d’une annonce de contrat et de gros sous: Alexander Dioukov, le patron de la branche pétrolière de Gazprom siège à la présidence de la Fédération russe de football, et est également membre du comité exécutif de l’UEFA.
