La fête à tourné au cauchemar à Kansas City après qu’une fusillade ait eu lieu à la toute fin de la parade du Super Bowl, faisant un mort et une dizaine de blessés. Deux suspects ont été interceptés et placés en garde à vue.
Des dizaines de milliers de fans des Chiefs s’étaient rassemblés pour célébrer la victoire de leur équipe au Super Bowl, un moment de fierté et de convivialité attendu par toute une ville. La parade, emblématique avec sa file d’autobus à impériale parcourant le Grand Boulevard en direction de la gare Union Station, symbolisait un apogée de cette célébration.
Cependant, ce qui devait être un jour de fête a viré au drame lorsque des coups de feu ont retenti près du parking de la gare Union Station, transformant instantanément la joie en panique et le rassemblement en scène de chaos.
1 mort, des quinzaines de blessés dont certains en cas critiques/graves.
Le bilan est lourd : au moins une personne a perdu la vie et entre dix à quinze autres ont été blessées, dont plusieurs dans un état critique ou grave. La police de Kansas City a rapidement réagi, interpellant deux individus, dont un homme vêtu d’un jogging rouge. Les forces de l’ordre ont assez rapidement sécurisé le périmètre.
L’incident a suscité une vague de réactions, depuis les témoins sur place, choqués et incrédules, jusqu’aux hautes sphères politiques. Patrick Mahomes, quarterback star des Chiefs, a exprimé son soutien à la ville, tandis que le maire Quinton Lucas, visiblement ému et en colère, a pointé du doigt la menace persistante de la violence par arme à feu, même dans un contexte de célébration populaire.
Un problème profondément ancré
Cette tragédie remet sur le devant de la scène le débat sur la prolifération des armes à feu aux États-Unis et leurs conséquences dévastatrices. Avec plus d’armes que d’habitants, le pays se heurte à un taux de mortalité par balle sans équivalent dans le monde développé, et les tentatives de réforme législative se trouvent souvent paralysées par des intérêts politiques et lobbies puissants.